Qu’est-ce que les IRL ?

Le rayonnement infrarouge est un rayonnement électromagnétique d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière visible « invisible à l’œil humain». Les photons composant cette lumière infrarouge transmettent leur énergie aux objets exposés au rayonnement en provoquant l’agitation de leurs atomes ce qui produit de la chaleur.

Comment le rayonnement infrarouge a-t-il été découvert ?

Pour tous ceux qui croient que la chaleur n’a rien à voir avec les infrarouges longs…Regardez cette petite vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=KcOPlqFetPE crée par le CEA qui vous explique comment l’astronome britannique sir William Herschel a découvert le rayonnement infrarouge en 1800. Il nommait sa découverte « chaleur radiante » pour désigner cette chaleur ressentie à distance. Le terme « infrarouge » n’est apparu que dans les années 1880.

Comment le rayonnement infrarouge est-il réparti ?

Les infrarouges sont donc bel et bien en lien avec la chaleur et s’étendent entre la lumière visible et le spectre des micro-ondes dans des longueurs d’onde allant de 0,76 à 1000 µm comme illustré dans le dessin ci-dessous.

 

Il est divisé en trois parties :

• Le rayonnement infrarouge de longueur d’onde courte ou IR-A est compris entre 0,76 et 1,5 µm. La température de sa plage de rayonnement doit se trouver entre 3538°C au maximum et 1658°C au minimum. Ce rayonnement est surtout utilisé dans l’industrie pour thermo-souder/former certaines matières.
• Le rayonnement infrarouge de longueur d’onde moyenne ou IR-B est compris entre 1,5 et 5,6 µm. La température de sa plage de rayonnement doit se trouver entre 1658°C au maximum et 244°C au minimum. Ce rayonnement est aussi utilisé dans l’industrie pour sécher certains vernis ou peintures.
• Le rayonnement infrarouge de longueur d’onde longue ou IR-C est compris entre 5,6 et 1000 µm. La température de sa plage de rayonnement doit être inférieure à 244°C.

Toutefois, leurs limites varient d’un domaine d’étude à l’autre. Le découpage peut être lié à la longueur d’onde (ou à la fréquence) des émetteurs, des récepteurs (détecteurs), ou encore aux bandes de transmission atmosphérique, de 3 à 5 µm et de 8 à 13 µm